En 2015, un diagnostic biodiversité avait été mené sur la dalle. L’expérience a été renouvelée cet été, donnant à voir l’impact des politiques de préservation de la diversité végétale et animale du site.
Une large part (65%) de la végétation du Front de Seine est ainsi indigène, adapté à l’environnement parisien. L’auditeur indique que ce mélange est “particulièrement intéressant pour la faune” note l’auditeur. Les massifs horticoles multi-strates sont très riches en micro-habitats attractifs pour la faune des parcs et jardins. En 2024, le diagnostic recense72 espèces végétales différentes, soit 15 de plus qu’en 2015, et 5 espèces rares.
Concernant la faune, pas moins de 12 espèces d’oiseaux ont été observées, dont 6 protégées. Depuis plusieurs années, un couple de faucons pèlerins, espèce vulnérable, niche sur la cheminée de la tour CPCU. Des moineaux domestiques -espèce dont la population s’est effondrée de plus de 70% ces vingt dernières années- sont également présents sur le site.
Côté chiroptères, des pipistrelles ont été observées, comme cela est souvent le cas en milieu très urbain. Pour favoriser la présence de chiroptères sur le site, PariSeine engage un travail sur la réduction de la pollution lumineuse et l’installation de gîtes, visant à pallier le manque d’arbres à cavité sur la dalle.
Les résultats du diagnostic attestent des efforts considérables menés par PariSeine pour protéger et développer au mieux la biodiversité de la dalle Beaugrenelle. L’auditeur note ainsi “un potentiel écologique bien exploité, le site présente une diversité d’habitats satisfaisante pour sa localisation très urbaine. “
Le diagnostic offre des pistes d’amélioration pour concilier au mieux présence humaine et respect de la diversité du vivant, tel qu’un meilleur répertoriage des nichoirs, pour un suivi des occupations plus performant.